L'optimisme a atteint son plus bas niveau le 29 avril Sur les 7 derniers jours le niveau moyen d'optimisme des français a atteint son plus bas niveau, descendant à 32% le lendemain de l'annonce par le premier ministre des modalités de déconfinement progressif. Les commentaires continuent à refléter la déprime et l'isolement ainsi qu'un sentiment de défiance et de colère, alimenté par une confiance au plus bas dans la transparence des informations officielles.
Une confusion et un manque de confiance dans l'information Sur les 7 derniers jours, les répondants considèrent à 48% que l'information disponible leur est utile. Mais ils manifestent un vrai doute sur sa transparence, avec seulement 26% d'adhésion sur l'affirmation "la communication officielle est transparente".
Les accusations de mensonge du gouvernement reviennent fréquemment dans les commentaires, associées à l'annonce de tensions sociales, voire de guerre civile.
Une confiance dans l'avenir qui continue de baisser Les commentaires sur la possibilité d'une 2ème vague montrent que la perspective du déconfinement génère pour beaucoup plus d'angoisse que d'espoir. Les affirmations "le pire est derrière nous" et "la vie reprendra normalement" ne restent approuvées que par 1/3 des répondants sur les 7 derniers jours, sans aucun progrès depuis la semaine précédente, loin des 50% des 2 premières semaines d'avril. Sur la reprise économique, les répondants sont moins pessimistes : l'affirmation "l'économie se remettra de cette crise" reçoit 44% d'adhésion, un chiffre stable.
Un certain consensus sur les solutions pour contenir l'épidémie, sauf le traçage des contacts
Les gestes barrière continuent à être respectés à 90%, quoiqu'un peu moins par les personnes se disant optimistes, qui sont aussi celles qui trouvent leur confinement plutôt confortable.
Sur la semaine écoulée, 67% considèrent encore utile de maintenir le confinement, un chiffre qui diminue régulièrement (84% le 10 avril).
Sur les autres mesures envisagées pour la sortie du confinement, le consensus le plus fort (80%) reste sur la nécessité de tester systématiquement les personnes ayant des symptômes, mais ce chiffre tend à baisser.
Le port généralisé du masque hors du domicile est maintenant admis par 78% des répondants, en légère hausse, alors que l'utilité des tests pour savoir si l'on a été infecté est jugée un peu moins utile que la semaine précédente (72% vs. 75%). La mesure d'isolement des porteurs du virus, par exemple à l'hôtel, recueille 68% d'adhésion. Le traçage des contacts via smartphone est la mesure qui génère le plus de doute, avec un taux d'accord descendu à 37% sur les 7 derniers jours (42% mi-avril).
A propos de ce baromètre
Baromètre réalisé à l'initiative de l'équipe de Civiliz SAS, dont l'activité consiste à donner la parole aux gens et à analyser leurs avis. Cette initiative a pour objectif de mieux comprendre la crise que nous traversons et d'éclairer d'éventuelles décisions.
Les tableaux de bord présentés sur cette page sont une synthèse des résultats du sondage. Si vous souhaitez accéder aux données plus détaillées dans un objectif d'intérêt public, écrivez-nous à contact@civiliz.fr.
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